Рефераты Предметные области Типы работ

База рефератов » Топик » Английский язык

SOMMAIRE

Introduction

I. Causes et tapes de l’migration russe en France

II. Corps expditionnaire russe et la Lgion russe d’honneur

III. Causes de la dfaite des blancs

IV. vacuation de l’Arme Blanche de la Crime

V. glise Orthodoxe Russe et la culture russe en France

Conclusion

Bibliographie


introduction

Mon dossier s’appelle «L’migration russe en France».

J’ai dcid de composer ce dossier puisque l’histoire de ma patrie m’intresse beaucoup. La priode la plus importante de l’histoire, mon avis, c’est l’poque o la Russie tait un Empire.

tant adepte des ides qui dfendent l’tat traditionnel, c’est--dire, principalement, des ides monarchiques, je compatis aux soldats et officiers de l’Arme Blanche, qui partageaient le mme point de vue.

Dans cet ouvrage, je voudrais tudier les questions suivantes:

1) Quelles taient les causes de l’migration des Russes en France:

· Pourquoi les Russes choisissaient la France comme pays d’asile;

· Quelles tapes connat l’migration russe en France.

2) Comment les Russes combattant contre l’Allemagne et, plus tard, contre les bolcheviks, se sont-ils trouvs en France;

3) Quelles taient les causes de la dfaite de l’Arme Blanche;

4) Comment l’glise Orthodoxe Russe est prsente en France.

Je crois que le rle de l’migration russe en France est inaprciable dans le dveloppement de la pense russe en gnral.

Les habitants de la Russie ont besoin de savoir l’histoire de leur pays et, en particulier, leur gnalogie. Dans notre pays, il y a beaucoup de personnes – descendant d’migrs – qui ne s’intressent point leurs origines. En outre, comme beaucoup d’crivains, de peintres et de philosophes ont prfr la France comme pays d’asile, une part de la culture russe n’est pas accessible ceux qui restent en Russie. Je crois que c’est inacceptable.

Alors,pour reconstituer son niveau de la culture et approcher sa renaissance, la Russie doit changer sa position par rapport aux migrs en France, visant le rapprochement d’ides ou mme le rapatriement.


causes et TAPES DE L’migration russe en France

Avant la rvolution russe de 1917

Les russes commencent vritablement voyager en France partir du XVIIIme sicle. Pierre I le Grand favorise les changes avec Occident, toutefois, en aot 1790, l’oukase de Catherine II enjoint aux Russes rsidant en France de regagner la Russie pour viter une contagion des ides rvolutionnaires.

Aprs les campagnes napoloniennes et ce, jusqu’en 1914, les Russes sont trs attirs par la France pour plusieurs raisons: tout d’abord, l’attrait de la France dcouvert par les soldats russes, qui l’envahirent en 1914 et l’occuprent pendant trois annes aprs la capitulation de Napolon en 1815, puis avec la librisation du rgime autocratique, les dplacements sont devenus plus faciles.

Pourquoi les Russes choisissent la France:

· La libert d’exprssion qui rgne en France, qui devient une terre d’asile pour les rfugis politiques qui fuient la Russie pour chapper une condamnation ou se sont vads de Sibrie.

· Avides de culture et de divertissement, des Russes vont dcouvrir les Chteaux (Versailles, les chteaux de la Loire, les cathdrales gothiques, les paysages de la France, les spectacles de Paris).

· On vient de Russie pour consulter de grands spcialistes de Paris, soigner sa tuberculose au soleil de la Cte d’Azur ou frquenter les villes d’eaux et les stations balnaires.

· Les tudes: cours la Sorbonne,stages dans les ateliers des peintres et des sculpteurs de Paris,souvent des bourses d’tudes.

· Exercer en mtier: diplomates, journalistes, commerants, musiciens, chanteurs, troupes de ballet en tourne ou mme aventuriers et espions. Certains de ces voyageurs occasionnels se fixent mme en France.

· Sduits par le «charme slave», des Franais ont ramens une pouse de Russie et des Russes sont venus chercher en France une plus grande «libert de mœurs».

Le nombre des Russes vivants en France d’aprs les statistiques officielles s’est lev :

Anne

185118661881190119061911
Nombre93381216410489160612560535016

En 1916, un corps expditionnaire russe de 44 292 hommes dbarque en France pour se battre sur les Fronts franais et macdoniens.

L'migration blanche

La deuxime tape de l’migration commence la suite de la rvolution russe de 1917 et du changement de rgime. L'migration dite blanche fait apparatre en France les groupes suivants:

· Les combattants des corps expditionnaires russes sur le front franais et sur le front de Macdoine qui ne regagnent pas leur pays natal;

· les combattants des armes blanches de Dnikine et de Wrangel, qui s'embarquent dans les ports de la mer Noire et finissent par se rfugier en Occident, en particulier en France, seule nation avoir reconnu le gouvernement du gnral Wrangel.

· des civils qui avaient souffert des nouvelles mesures gouvernementales: propritaires, industriels dpossds, professions librales, riches paysans, hauts fonctionnaires...

La majorit de ces migrs ont quitt la Russie par le sud. Une partie se retrouve sur la Cte d'Azur, dont le climat leur rappelle celui de la Crime. De tous les pays occidentaux, c'est la France qui recueille le plus grand nombre d'migrs russes.

Les membres des professions librales arrivent trouver du travail, mais la grande majorit des migrs occupent des emplois subalternes Paris (en particulier chauffeurs de taxi, garons de restaurant, employs de bureau...), et dans les rgions industrielles de province (ouvriers d'usine, mineurs...). D'anciens militaires s'engagent dans la Lgion trangre.

1920-1930. Les membres de l'intelligentsia (crivains, artistes) qui n'acceptent pas le contrle des organismes tatiques ou sont expulss arrivent en France, surtout Paris (centre culturel et politique de la diaspora russe).

Jusqu'en 1940, ces migrs mnent une vie sociale trs active, fondant des coles, des glises, des associations, des œuvres sociales et organisant des confrences, des concerts...

C'est dans la rgion parisienne que rside plus de la moiti des Russes. Des colonies importantes se forment en outre dans les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhne, l'Isre, le Loiret, la Moselle et le Rhne.

Le statut de ces rfugis est vari:

· certains sont naturaliss franais, soit qu'il en aient fait la demande, soit par mariage avec des citoyens franais;

· d'autres ont acquis la nationalit de leur premier pays d'accueil, par ex., de Yougoslavie, de Tchcoslovaquie;

· d'autres enfin prfrent conserver le statut de rfugi apatride, muni d'un certificat d'identit international appel "passeport Nansen", du nom du haut-commissaire aux rfugis nomm par la Socits des Nations.

Fridtjof Nansen (1861-1939) tait un explorateur polaire, ocanograhe, aventurier, zoologue, diplomate, Haut Commissaire aux rfugis. En 1888 il organise une expdition au Grœnland. Entre 1893 et 1896, il part un exploration polaire bord du«Fram» et collecte des donns scientifiques. En 1905, il joue un rle important dans la sparation de son pays de la Norvge. Puis il reprsente la Norvge Londres jusqu’en 1908. En 1920, il est nomm dlgu de la Norvge auprs de la Socit Nations(SDN) puis s’occupe du rapatriement de 500.000 prisonniers de guerres allemends, autrichiens et hongrois.

En 1921, le Comit International de la Croix-Rouge (CICR) le charge de venir au secours des victimes de la famine en Russie. Il institue galement le passeport Nansen pour venir en aide aux apatrides.

En 1922, Fridtjof Nansen reoit le Prix Nobel de la paix.

Du fait de ces diffrents statuts, on ne possde pas de statistiques prcises sur le nombre des Russes migrs en France. Les statistiques officielles franaises donnent:

Anne:1921192619311936
Russes31347672187192863957
Naturaliss ex-Russes5 8031097213810

En 1924, on estime le nombre rel des Russes migrs en France entre 100000 et 150000.


Aprs de la Deuxime guerre mondiale.

A la fin de la deuxime guerre mondiale, des Sovitiques se trouvrent bloqus en Occident la suite de la dfaite de l'Allemagne. Ils appartenaient essentiellement trois catgories:

les prisonniers de guerre faits par les troupes allemandes sur le front de l'Est, incarcrs dans des camps en Occident et librs par les troupes allies.

les personnes dplaces par les troupes d'occupation en URSS pour travailler l'arrire, principalement dans les usines d'Allemagne.

 les militaires sovitiques incorpors dans l'arme allemande et ayant servi sous les ordres du gnral Vlassov, puis faits prisonniers par les allis ou ayant dsert avant la capitulation allemande.

En fait, entre 4 et 5 millions de citoyens sovitiques se trouvent l’extrieur des frontires de l’URSS en 1945: la population civile, les prisonniers de guerre, les rfugis proprement dit qui avaient quitt le pays lors du retrait des troupes allemandes et enfin ceux qui, par conviction ou par survie, auraient accept se s’allier aux Allemands (les cosaques, diverses ethnies caucasiennes et l’Arme Russe de Libration du gnral Vlassov).

Le nombre de nvozvrachtchntsy («non-retournants») ou «rfractaires au retour» aurait pu tre plus important si les Allis n’avaient pas sign Yalta des accords prvoyant le rapatriement forc de tout les citoyens sovitiques.


corps expditionnaire russe et la lgion russe d’honneur.

Les volontaires du Corps Expditionnaire Russe combattants dans

la Division Marocaine.

En 1916, un corps expditionnaire russe de 44 292 hommes dbarque en France pour se battre sur les Fronts franais et macdoniens.

Lors de son voyage en Russie, en dcembre 1915, Paul Doumer envisage l'envoi de 300.000 hommes en France, en change de matriels de guerre dont la Russie avait grand besoin. La proposition franaise ne rencontre pas beaucoup de succs auprs du commandement russe, mais Sa Majest Impriale Nicolas II met le souhait de l'envoi de troupes russes en France. Le Chef d'tat-Major, le Gnral Alxiev propose de le faire a titre d'essai dans les conditions suivantes: les soldats russes seront envoys en units constitues, encadres par des officiers russes et mises la disposition des Grandes Units franaises. Ces troupes seront armes par du matriel franais et seront transportes par les soins de la Marine franaise. Paul Doumer exprime le dsir que le chiffre de 40.000 hommes par mois soit atteint rapidement.

En excution de cette dcision, ds janvier 1916, on procde la formation de la 1re Brigade Russe Spciale, compose de 2 rgiments. Le premier forme a Moscou, le 2me a Samara (sur la Volga). Les brigades sont formes essentiellement par des bataillons de rserve, c'est-a-dire des hommes n'ayant pas subi leur bapteme du feu, ce qui tait probablement une erreur. Le 1er rgiment est compose essentiellement d'ouvriers d'usines, le 2me de paysans, ce qui explique certains vnements ultrieurs.

Les rgiments sont 3 bataillons de 4 compagnies, en outre, chaque rgiment a 3 compagnies de mitrailleuses (12 par compagnie), une unit de liaison et une sction de services. Le bataillon de rserve est 6 compagnies. Les effectifs de la 1re brigade, commande par le Gnral Lokhvitzky, comprend 180 officiers et 8762 sous-officiers et hommes de troupe. La brigade a une collection d'effets d'habillement en double: chaque compagnie a sa cuisine roulante. La dotation en matriel est la charge de la France.

Le 1er echelon part de Moscou le 3 fevrier 1916, par chemin de fer, par la Sibrie et la Mandchourie jusqu' Dairen (Ta-Lien) et, de la, par mer jusqu'a Marseille o il arrive le 26 avril, soit un voyage de 30.000 km, dont 60 jours en mer. Le dbarquement a lieu a Marseille et fait une tres grande impression sur les Franais: tous les journaux ne tarissant pas d'loges sur l'arme russe. Ainsi, l'arrive des troupes russes en France constitue un nouveau maillon des rlations amicales entre les Allis.

La formation de 3 autres brigades russes est entreprise peu aprs. En raison de la situation difficile, la 2me brigade est envoye a Salonique o elle arrive debut Aot 1916. La 3me brigade est forme a katrinbourg et a Tchliabinsk, en partie avec des compagnies des rgiments en campagne, en partie de bataillons de rserve; elle est envoye en France en aot 1916. Enfin, la 4me brigade arrive a Salonique en novembre de la mme anne.

Ainsi, au cours de l'anne 1916, malgr l'offensive, norme par son etendue et par ses pertes, du Gnral Broussilloff sur le front grmano-autrichien, le Haut Commandement peut former 4 brigades spciales, soit mettre la disposition de la France 745 officiers et 43 547 hommes de troupe. La formation des 5me, 6me, 7me et 8me brigades n'est pas termine au moment de la rvolution.

L'anne 1916 est, pour les Franais, une anne difficile: l'anne de Verdun o tombrent 350.000 Franais, soit 25 % des pertes totales franaises pendant la Grande Guerre. La 1re Brigade Spciale, dbarque le 20 avril, est ds le 23 avril transfre au Camp de Mailly, prs de Chalons-sur-Marne, qui fut mis entirement la disposition des Russes. Ce camp dpendait de la 4me Arme du Gnral Gouraud qui, plusieurs reprises, prit contact avec les troupes russes et veilla a leurs besoins.

En dcembre 1916, est cre dans ce camp, un Camp d'Instruction pour divers spcialistes; c'est l, galement, que viennent les troupes russes au repos et pour se perfctionner.

Le Prsident de la Rpublique lui-mme visite le camp et est frappe par l'excellent aspect de la brigade et dcore le Gnral Lokhvitzky de l'ordre de Commandeur de la Lgion d'Honneur. la fin du mois de juin 1916, la 1re brigade est envoye dans le secteur occup par le Groupement Ouest de la 4me Arme, a l'Est entre Suippes et Auberive.

En 1917, la conduite au feu des deux brigades est apprecie par les Allis. En mars 1917 elles sont dans la region du Fort de la Pompelle. Lors de l'attaque "Nivelle" du 16 avril 1917, dans le cadre de la 5eme Arme, la 1re Brigade Spciale prend Courcy, le 3me Brigade attaque et occupe le mont Spin. Les pertes pour les 2 brigades russes sont de 70 Officiers et 4 472 Soldats tus, blesss ou disparus.

Formation de la Lgion Russe d’Honneur

Par suite de la Rvolution Russe, la Russie quitte les rangs des Allis et les Rgiments russes du Corps Expditionnaire sont relevs du front par le Gouvernement franais, reforms et transforms en compagnies de travailleurs. Le nom mme de "Russe" est devenu synonyme de "tratre".

Cette situation devenant insupportable, des centaines de militaires russes sous l'impulsion du Colonel Gotoua, profondement blesses dans leur orgueil national, s'organisent et demandent au Gouvernement franais l'autorisation de regagner le front. Aprs de multiples hsitations et de pourparlers, l'autorisation est accorde pour la cration de la Lgion Russe.

Le 23 dcembre1917, cette unit, sous le commandement du Colonel Gotoua monte en ligne, verse dans la Division Marocaine considere a l'epoque comme la meilleure unit franaise. La rnomme et l'hroisme du soldat russe atteignit des sommets ingales au sein de cette unit.

Fin mars 1918, les Allemands percent le front des Allis du cte d'Amiens entre l'arme franaise et les troupes anglaises et s'engouffrent dans la brche ainsi cre. La situation devenant critique, le Haut Commandement Franais donne ordre la division marocaine de contre-attaquer. La Lgion Russe est place en tte de troupes de la contre-attaque.

Le Gnral Dauzan, Commandant de la Division Marocaine, decora le Capitaine Loupanoff de la Lgion d'Honneur et le bataillon reut un "tat de recompense". Les pertes sont svres.

Mai 1918. Les Allemands jettent dans la bataille leurs meilleures troupes et enfoncent les lignes franaises. D'un bond, ils passent l'Aisne et, en marche force, approchent de Chateau-Thierry. Soissons est tombe, la route sur Paris est ouverte! Rappele de toute urgence, la Division Marocaine occupe la position cheval sur la route de Soissons-Paris et reoit, la premire, le coup de boutoir allemand. Les zouaves retiennent la pression ennemie mais, au bout d'un moment, commencent a cder dans leur centre. l'instant o tout semblait perdu, le Commandement jette en attaque sa dernire rserve, la Lgion Russe.

Son attaque est dcrite de la faon suivante par l 'historin de la Division Marocaine:

"Pour arrter cette avance menaante, le Colonel Lagarde donne ordre a la Lgion Russe de contre-attaquer. La Lgion Russe se lance en avant, officiers en tete. Mme les medecins, pris par l'enthousiasme de cette glorieuse phalange, ont oubli leur mission principale de charit et, avec les combattants, pntrent dans les rangs de l'ennemi. Sur 150 combattants, 110 sont rests sur la cte de Vauxbuin. Cette bataille cote aux Russes 85 % de leurs effectifs et presque tous les officiers"

La presse franaise de l'poque en admiration devant l'hroisme russe souligne le grand nombre de Croix de la Lgion d'Honneur et de Croix de Guerre dcern aux combattants russes et emploie pour la premire fois le terme honorifique, reste depuis attache cette unit en la dnommant la "Lgion d'Honneur".

En aot, la Lgion Russe reoit enfin pour la premire fois des renforts importants composs de volontaires d'anciens rgiments du Corps Expditionnaire, devient un bataillon avec 2 compagnies et demie de tirailleurs et une compagnie de mitrailleurs et rentre comme unit indpendante dans la Premire Brigade de la Division Marocaine.

Ce bataillon est aussitt dirig au nord de l'Aisne o i1 s'empare de Trny-Sorny et progresse vers Laffaux, un des points avancs de la ligne Hindenburg.

Au cours des combats du 12 sptembre, le bataillon franchit 3 ranges de fortifications en bton arm et perce la ligne de dfense allemande, prend par surprise un grand nombre de prisonniers et une grande quantite de matriel.

Pour toutes ces operations, le Marchal Foch, Commandant en Chef des Armes, octroie au Bataillon Russe la fourragre aux couleurs de la Croix de Guerre et une Croix de Guerre avec 2 palmes son drapeau, avec les citations.

La rnomme acquise par la Lgion Russe d'Honneur attire dans ses rangs de nombreux volontaires provenant des compagnies d'ouvriers ou mme de la Lgion Etrangre. Malgr s pertes, ses effectifs augmentent: au 1er novembre 1918, le bataillon compte 564 hommes rpartis en 3 compagnies de combat et une compagnie de mitrailleuses.

Des le 1er octobre, les Allemands taient amenes evacuer toute la ligne Hindenburg et se retirer vers la frontire. Dans ces conditions, la Division Marocaine toute entire est transporte a Nancy et entreprend le mouvement final le long de la Moselle vers Moyeuvre et seul l'Armistice du 11 novembre arrte cette operation.

Malgr cela, la Lgion Russe d'Honneur continue d'xister et participe avec les Armes Allies a l'avance le long de la rive gauche du Rhin; elle traverse la Lorraine, l'Alsace, la Sarre, arrive a Friedrickshafen, puis est dirige sur Worms qu'elle occupe jusqu'en dcembre.

la fin de l'anne 1918, la Lgion Russe d'Honneur est vacue a l'intrieur de la France et dmobilise.


L'VACUATION DE l’arme blanche de LA CRIME

L'histoire de l’migration blanche commence par une tragdie: l'vacuation de la Crime en novembre 1920 par l'arme du gnral Wrangel.

L'anne 1920 voit briller les derniers feux de la guerre civile en Russie du sud. la fin du mois de mars, vaincu par l'arme rouge, le gnral Dnikine a d faire vacuer de Novorossiysk, dans une panique indescriptible, les dbris de ses armes blanches. Rfugies en Crime, ces troupes dmoralises semblent promises une dfaite rapide. Dnikine, dcourag, remet ses pouvoirs son rival et ennemi personnel, le gnral Baron Wrangel.

Pendant plus de 6 mois, Wrangel donne l'illusion que les armes blanches pourraient retourner la situation en Russie et chasser les bolcheviks du pouvoir. Mais le 12 octobre 1920, la nouvelle de l'armistice sovito-polonais annonce que les jours de l'arme Wrangel sont compts. Les troupes qui luttaient contre la Pologne sont envoyes sur le front de Crime pour donner le coup de grce. Le 8 novembre, apprenant la chute des premires lignes de dfense, Wrangel donne l'ordre d'vacuation.

Tous les navires prsents dans les ports de Crime sont rquisitionns, dont le vieux paquebot "Rion". Les bateaux russes sont mis sous la protection de la France et hissent le drapeau tricolore. L'escadre franaise de Mditerrane Orientale supervise les oprations. Tout se passe dans l'ordre. Quasiment tous ceux qui le dsirent peuvent tre vacus. En une semaine, 130 navires arrivent Constantinople, avec 146.200 rfugis bord, dont 29.000 civils, souvent dans un entassement ahurissant. L'tat sanitaire est catastrophique: les Russes sont dcims par le typhus, il y a mme des cas de cholra et de peste. Les autorits franaises de Constantinople sont dpasses: que faire de cette masse norme de rfugis, arms jusqu'au dents et quips d'une flotte de guerre complte? Les laisser dbarquer Constantinople est inconcevable; cette ville, sous occupation allie, est dj surpeuple de rfugis, car la Turquie est en pleine guerre: le rebelle Mustapha Kmal contrle pratiquement toute l'Anatolie o il se heurte l'arme grecque. La perspective de voir cette arme russe dsœuvre prendre part au conflit donne des cauchemars aux Allis.

Il faut donc loigner le plus vite possible les Russes de cette poudrire. La flotte de guerre est envoye Bizerte, et Georges Leygues lance un appel aux tats balkaniques pour qu'ils accueillent les troupes et les rfugis civils. Le rsultat est dcevant: la Roumanie n'en accepte que 2000, la Grce 1700, la Bulgarie 3800; seule la Serbie, fidlement russophile, ouvre grand ses portes et en recueille 22.300. Au total, 34.000 personnes ont t vacues le 1er janvier 1921. Reste donc plus de 100.000 rfugis loger et nourrir. En attendant une destination dfinitive, les Cosaques du Don ont t envoys en Thrace Tchataldja, ceux du Kouban sur l'le de Lemnos, et les troupes rgulires sur la presqu'le de Gallipoli, dans le dtroit des Dardanelles. Les civils, jugs moins dangereux, ont t rpartis dans plusieurs camps autour de Constantinople.

Pour le gouvernement franais, il est vident que l'arme Wrangel a cess d'exister, et que ces milliers de rfugis ne sont que des individualits. Mais les autorits militaires et navales sont effares par cette faon de voir les choses: Si on licencie l'arme Wrangel sans aucune perspective d'emploi, la situation Constantinople risque de tourner rapidement au cauchemar. Il faut absolument que la discipline militaire soit maintenue, et les troupes laisses sous les ordres des officiers russes, afin d'viter de les voir se transformer en mercenaires ou en "grandes compagnies". Il sera alors plus facile de disperser en douceur les rfugis vers les pays qui voudront bien d'eux. contrecœur, le gouvernement doit se rallier ces arguments.

Wrangel, fin tacticien, s'engouffre par cette porte laisse entrouverte. Il profite de l'autorit que lui laissent les Franais pour s'opposer par tous les moyens la dispersion de son arme: propagande, pression psychologique, menaces, tout est bon pour garder un noyau irrductible d'Arme Blanche; car Wrangel caresse toujours le rve de reprendre la lutte contre les Soviets, ou de s'emparer du pouvoir si celui des bolcheviks s'effondre tout seul. Ainsi, le sjour de l'Arme Russe Constantinople est marqu par un bras de fer permanent entre Wrangel et les Franais, qui cherchent constamment se dbarrasser de rfugis qui cotent une fortune au budget de la France.

Trs vite, les autorits constatent que beaucoup de rfugis ont le mal du pays. Elles voient l une belle occasion d'en diminuer le nombre; le gouvernement fait donc savoir dans les camps que personne n'est retenu, et que la France assurera le rapatriement en Russie sovitique de ceux qui en feront la demande, toutefois sans aucune garantie sur leur scurit une fois dbarqus. Malgr cette rserve de taille, les volontaires se bousculent: de janvier avril 1921, 9370 rfugis retournent en Russie. cela viennent s'ajouter les dparts individuels de rfugis ayant les moyens de vivre leurs frais, de ceux qui ont trouv du travail Constantinople ou qui se sont engags dans la Lgion trangre.

Malgr cela, il reste encore en avril 1921 55.000 Russes nourris par la France dans les camps de rfugis. Si l'on comptait sur les dparts individuels, il faudrait des annes pour disperser l'arme Wrangel. Trouver des dbouchs de masse pour les rfugis russes reste un impratif urgent.

Certains d’officiers russes migrs

Afrikan Bogavski (1872 - 1934 Paris), gnral-lieutenant, dcor de la croix de Saint-Georges pour son courage lors de la bataille de Tamopol en juillet 1917. Commande un rgiment de partisans, puis une brigade de l'Arme Blanche lors de la "campagne de glace" au Kouban en fvrier-mai 1918. lu ataman des cosaques du Don en fvrier 1919. L'ancien ataman, le gnral Krasnov, qui assista ses obsques, se battit plus tard aux cts de l'arme allemande au cours de la 2 guerre mondiale et, livr l'URSS, fut excut pour trahison.

Boris Dourov (1879 Saint-Ptersbourg - 1977 Sainte-Genevive-des-Bois). Lieutenant-colonel dans le corps expditionnaire russe en France, puis en Macdoine, il est l'un des fondateurs du Lyce russe de Paris en 1920 o il professe les mathmatiques et dont il devient le directeur de 1931 jusqu' sa fermeture en 1961

Mikhal Grabbe (1868-1942), comte, gnral, ataman du Don en 1916-1917.

Nicolas Lokhvitski (1868 - 1933 Paris), gnral d'infanterie commandant en chef du corps expditionnaire russe sur le front franais en 1916. Aprs la paix, il rejoignit l'arme de l'amiral Koltchak en Extrme-Orient et revint s'installer Paris en 1923.

Zinovi Pchkov (1884 Nijni-Novgorod - 1966 Paris), gnral dans l'arme franaise. Frre an du bolchevik Iakov Sverdlov, son nom lui a t donn par son parrain, l'crivain Maxime Gorki. S'engage dans la Lgion trangre en 1914. Perd un bras en 1915. Charg de mission auprs de Koltchak, puis de Dnikine. Naturalis Franais en 1923, sert au Maroc comme officier de la Lgion. De 1942 1950 reprsente la France libre en Afrique du Sud, puis en Chine et au Japon.


Causes de la dfaite des Blancs

Corruption des cadres: ngligence, paresse, got de la dolce vita. En Sibrie, l'arrive de Koltchak, il y avait 196 tats-majors sans troupes. De nombreux rgiments blancs comptaient 2 ou 3 officiers pour 1 seul homme. Une grande partie du matriel fourni par les Allis tait revendue au march noir et, en fin de compte, rachete par les Rouges.

Trahison des Tchques de Sibrie: anciens prisonniers de guerre autrichiens, rarms contre l'Autriche, ils avaient rejoint Koltchak aprs la paix de Brest-Litovsk, les Allemands ayant exig qu'ils leur soient livrs. Pris en main par une mission militaire franaise (Gal Janin, qui cependant ne leur donna pas l'ordre de dlivrer Koltchak encercl), ils devaient tre le noyau de la reconqute de la Russie d'Europe partir de l'Oural. Mais le gouvernement tchque (Bns) leur interdit d'agir contre les Rouges. Ils s'organisent donc en "grandes compagnies", occupant la ligne du Transsibrien et accaparant le matriel ferroviaire (qui transporte leur butin). Ils se replient lentement (en 4 ans) vers Vladivostok, ngociant leur retraite avec les Rouges: ils arrtent Koltchak Irkoutsk et le livrent aux bolcheviks.

Msentente entre les Allis: chacun des Allis cherche profiter de la guerre civile pour favoriser ses propres intrts: les Anglais poussent en avant Koltchak qui leur a promis des avantages en Oural et au Caucase. Le Gal franais Janin dcide de faire soutenir Koltchak en novembre 1918 par l'arme japonaise (inutilise) qui aurait t transporte par le Transsibrien jusqu' l'Oural. Wilson met son veto, craignant de voir les Japonais s'incruster en Extrme-Orient russe. Les Anglais ont gn l'action de Dnikine, puis de Wrangel, car ils voyaient en eux des cratures de l'tat-major franais (projet d'un protectorat franais en Ukraine et Russie du Sud); ils ont abandonn Ioudenitch, pour ne pas favoriser l'tablissement des Allemands dans les pays Baltes, etc.

Habilet diplomatique des Sovitiques: ils ont compris qu'il fallait faire des concessions aux nouveaux tats pour les amener se retirer de la lutte; ils ont accord l'indpendance ou fait d'importantes concessions territoriales : Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, tats transcaucasiens, Extrme-Orient, Boukhara. Une fois la paix rtablie, ils ont rcupr les territoires abandonns en Asie (les concessions faites en Europe seront reprises en 1940 et 1944).

Valeur militaire de l'Arme rouge: les combattants sont motivs: ouvriers communistes formant la Garde rouge; paysans dcids acqurir des terres; officiers, anciens sous-officiers ou soldats esprant monter en grade malgr leur roture (ce qui tait impossible dans l'arme tsariste). Trotski se rvle tre un bon chef de guerre: sens de l'organisation, volont de vaincre, stratgie.

Affaiblissement de l'esprit de croisade anticommuniste: vers 1921-22, les nations occidentales craignent de passer pour ractionnaires si elles luttent contre le bolchevisme [effet de la propagande mene auprs des mouvements ouvriers occidentaux par le Komintern (cr mars 1919)]. Mutinerie des marins franais de la mer Noire qui, ayant appris le 10-4-1919, Odessa, le succs de la manifestation parisienne du 6-4 (150 000 personnes contre l'acquittement de Raoul Villain, l'assassin de Jaurs: 2 †, 10 000 arrestations), ont cru la victoire de la rvolution communiste Paris. Le 16-4 la mutinerie touche le Protet en pleine mer [chefs: Andr Marty (1886-1956), Badina] et, le 20-4, en rade d'Odessa, elle touche la Justice, la France, le Jean-Bart et le Waldeck-Rousseau. L'escadre doit tre ramene Toulon, ce qui affaiblit les armes blanches de Dnikine.


glise orthodoxe russe et la culture russe en france.

Habitus des conditions de vie meilleures, mais dj rompus aux difficults de la vie quotidienne lors de la priode rvolutionnaire, les migrs se retrouvent pour la plupart dans un dnuement presque total, ayant perdu leur fortune en Russie rvolutionnaire ou sur le chemin d’exil.

Surtout au dbut de leur installation en France, les conditions de vie sont extrmement prcaires du fait que le statut d’apatrides qui leur tait accord constituait un frein leur activit professionnelle.

Les migrs se regroupent et mettent en place quantit de procds institutionnels ou officieux pour maintenir le contact et rpandre leur production culturelle. Ces institutions, c’est d’bord l’glise, puis l’cole, l’Universit, enfin la presse; autant lments fdrateurs de cette communaut, ce qui forme une vraie diaspora. Son originalit tient au fait qu’il ne s’agit pas d’un «exil des Russes», mais d’une «Russie en exil», de tout un pays qui, par l’intermdiaire de ses lites et de ses principale institutions, se retrouve l’tanger et attend impatiemment le retour.

glise Notre-Dame de l'Assomption

La premire pierre de cette glise fut pose le 9 avril 1938 et l'glise consacre le 14 octobre 1939, jour de la fte de l'Intercession de la Vierge, par le mtropolite Euloge. L'glise a t construite par Albert Benois dans le style des glises de Novgorod du XVme sicle et dbut XVIme sicle. Les fresques ont t ralises par Albert Benois (frre de clbre Alxandre Benois) et sa femme Marguerite, l'iconostase par F. Fedorov. C’tait le comte Chrmtiev qui les aidait. Le comte habitait auprs de l’glise et n’tait dj qu’un simple psalmiste. (Il savait bien l’criture slave et ornait les livres finement.)

Devant l'iconostase droite est fix une plaque commmorative la mmoire des 37 gnraux, 2 605 officiers et 29 000 cosaques, ayant servi aux cts de l'arme allemande pendant la dernire guerre mondiale, livrs par les Allis aux Sovitiques Lienz et sur la Drave le ler juin 1945 et condamns par eux pour trahison. Les anciens combattants cosaques de l'Arme Blanche viennent se recueillir chaque anne devant cette plaque.

Reposent dans la crypte:

Albert Benois (1870-1970), architecte de l'glise.

Marguerite Benois, ne Novinski (1891-1974), son pouse.

Cassien (S. Bzobrazov) (1892-1965), Archevque, professeur, puis recteur de l'Institut de thologie orthodoxe Saint-Serge Paris.

Euloge (Vassili Guorgievski), mtropolite (1868/Somovo – 1946/Paris).

1895Il se fait moine
de 1903 1905Devient vque de Lublin
1907Dput la 2 douma*
1907 1912Rlu dput la 3 douma*
de 1914 1921Devient Archevque de Volhynie
1921Nomm archevque de l'glise orthodoxe russe d'Europe occidentale
1922Devient mtropolite

*il adhre au groupe monarchiste-nationaliste


Georges (Tarassov) (1893 Voronej - 1981 Paris), archevque, ingnieur chimiste.

1916Fut envoy en France*1953Sacr vque
1930Ordonn prtre1960Devient archevque de France et d'Europe occidentale**

* servit comme pilote dans l'aviation

** aprs la mort de au mtropolite Vladimir

Olga Kokovtsov (1860-1950) et Olga Malevski-Malvitch (1868-1944). Comtesses, donatrices pour la construction de l'glise.

Wladimir Kokovtsov (1853/Novgorod – 1943/Paris), comte.

de 1904 1914tait le ministre des Finances de Russie
de 1911 1914tait le prsident du Conseil des ministres*
novembre 1918migra

*aprs l'assassinat de Stolypine

Le Bienheureux Pre Alexis Mdvdkov (1867-1934), prtre desservant la paroisse d'Ugine, o il passait presque tout son temps en prire dans l'glise- Il mourut d'un cancer. Quand le cimetire d'Ugine fut dsaffect quelques annes aprs sa mort, on retrouva son corps absolument intact, ce qui fut interprt comme un signe de saintet et son corps fut transport Sainte-Genevive-des-Bois.

Georges Spasski (1877-1934), archiprtre, aumnier de la flotte russe de la mer Noire jusqu' la Rvolution. Il suit la flotte replie Bizerte, puis il est nomm la cathdrale Alexandre-Nevski. Son corps est d'abord enseveli dans la crypte de la cathdrale.

Dimitri Trotski (1886-1939), archiprtre, premier recteur de l'glise Saint-Nicolas-le-Thaumaturge dans la Maison russe de Sainte-Genevive-des-Bois.

Vladimir (Viatcheslav Tikhonitski) (1872-l959). Le mtropolite. tudie la thologie au sminaire de Kazan.

de 1925 1945Devient vque de Nice
janvier 1945Nomm coadjulteur du mtropolite Euloge
1946-1959tait un mtropolite

Maison russe

Aprs la rvolution, la princesse Vra Mechtcherski (1876-1949) a fond au Paris la pension o elle apprenait le savoir-vivre aux jeunes filles de familles riches amricaines. L’une de ces lves tait Miss Dorothy Puget, dont la gnrosit a aid Vra Mechtcherski fonder la maison de retraite pour des vieux Russes migrs.

Cette maison fut fonde le 7 avril 1927 et a t baptise du nom de Sa Majest Impriale Marie Fodorovna. Elle abrita jusqu' 250 pensionnaires. La princesseMechtcherski dirigea la maison de retraite jusqu' sa mort survenue dans cette maison le 17 dcembre 1949. Une chapelle y fut construite et consacre sous le vocable de Saint-Nicolas-le-Thaumaturge. Elle est aujourd'hui sous la juridiction du patriarcat de Moscou.

Dans la maison sont conservs divers souvenirs de l'ambassade russe de la rue de Grenelle d'avant la Rvolution: portraits de l'impratrice Catherine II et des empereurs Alexandre Ier, Nicolas Ier, Alexandre II, Alexandre III, buste de Nicolas II et de l'impratrice Alexandra Fdorovna, trne imprial en bois dor.

Le cimetire Saint-Hislaire-le-Grand

Ce cimetire militaire russe fut cr 1927 Saint-Hislaire-le-Grand, prs de Reims, l'endroit exact o se trouvaient les tranches du corps expditionnaire envoy en 1916 la demande du gouvernement franais. L, furent rigs une glise orthodoxe russe et un monument commmoratif auprs des deux ossuaires et des nombreuses tombes d'officiers et soldats tombs si loin de la Sainte-Russie. Ce cimetire fut, l'poque, inaugur avec tous les honneurs en prsence notamment des marchaux Ptain et Foch et du gnral Weygand.

Depuis, chaque anne, un plerinage a lieu la Pentecte, auquel participent les derniers rescaps des terribles combats qui se sont drouls dans la rgion.

En 1975, une dlgation sovitique se rendait au cimetire de St.-Hislaire-le-Grand et, sans prvenir les responsables, y plaa une plaque commmorative la mmoire des "soldats sovitiques morts dans la lutte contre le nazisme". Il est vrai que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, 36 tombes ont t ajoutes celles des combattants de 1914-18. Mais la chose prend une tournure franchement drle, quant on sait que, parmi les 36 "hros", certains ne sont pas morts dans la lutte contre le nazisme mais, bien au contraire, contre le communisme. C'est ainsi qu'on peut relever toute une srie de noms de combattants du 2e bataillon russe et du 2e bataillon ukrainien qui, tous les deux, ont combattu contre les Allis. Pour tre objectif, il faut ajouter que certains, parmi les 36, ont rellement combattu le nazisme puisqu'ils ont rejoint les rangs des F.F.I.

D'un change de correspondance entre le prsident du Comit de Sauvegarde de la chapelle du cimetire militaire qui tait alors Basile Orekhof, ancien capitaine de l'Arme impriale et diteur de la revue "La Sentinelle", et M. Michel Poniatowski, alors ministre franais de l'Intrieur, il ressort que "la rnovation, par les autorits sovitiques, des 36 spultures existant depuis la fin de la guerre 1939-1945 a t faite en application d'accords diplomatiques intervenus en 1975".

Non contents de s'approprier des morts qui avaient combattu dans les rangs opposs, les Sovitiques voulurent galement faire main-basse sur l'ensemble du cimetire et remplacer les croix, se trouvant sur les tombes des soldats russes morts en 1914-18, par une simple pierre tombale surmonte de... l'toile rouge. Devant l'normit de la chose et les ractions que cela avait suscit, les Sovitiques firent marche-arrire et se contentrent d'installer une plaque commmorative.


CONCLUSION

1) Quelles taient les causes de l’migration des Russes en France:

· Pourquoi les Russes choisissaient la France comme pays d’asile.

Les Russes choisissaient la France comme pays d’asile parce que l rgnait la libert d’expression et de la vie politique; la culture franaise des divertissements, de l’instruction et des professions tait trs dveloppe; en France,il y avait beaucoup de spcialistes clbres et des sanatoriums.

· Quelles tapes connat l’migration russe en France.

L’migration russe en France connat quatre tapes: le dbut de XVIIIme sicle; la suite de la rvolution russe de 1917; la fin de la deuxime guerre mondiale; l’migration conomique aprs la ruine de l’URSS.

2) Comment les Russes combattant contre l’Allemagne et, plus tard, contre les bolcheviks, se sont-ils trouvs en France.

Certains se sont trouvs en France parce qu’il tait des prisonniers de guerre. La majorit d’migrs blancs ont quitt la Russie par le sud.

3) Quelles taient les causes de la dfaite de l’Arme Blanche.

L’Arme Blanche a t liquid causes suivantes: corruption des cadres; trahison des Tchques de Sibrie; msententes entre les Allis; habilet diplomatique des Sovitiques; valeur militaire de l'Arme rouge; affaiblissement de l'esprit de croisade anticommuniste.

4) Comment l’glise Orthodoxe Russe est prsente en France.

L’Orthodoxie tenait toujours une place considrable dans la vie de plusieurs migrs russes. Les anciens combattants de l’Arme Blanche, la noblesse et les intellectuels qui ont quitt leur patrie trouvaient de soutien moral dans les paroisses des petites glises orthodoxes, commep.e. glise Notre-Dame de l’Assomption. Les clercs orthodoxes avaient toujours de l’autorit sur les civils, leur rle n’a pas changs dans la communaut des migrs bien que les prtres, eux-mmes, aient pu souvent participer la vie sociale. Quand il ne restait plus rien pour souffler du got de vie dans l’me d’un migr, c’est toujours sa foi qui venait en aide.


LISTE

DES OUVRAGES TUDIS


© 2010-2024 Бесплатные рефераты скачать бесплатно. скачать бесплатно реферат на тему